« J’irais et je ferais » dans  le pieu de Papeari - Elder Haleck enseigne la foi

La conférence de pieu de Papeari a accueilli le président de l’Église dans le Pacifique, Elder Vincent O. Haleck ce dimanche 18 Septembre au centre de pieu de Papeari.

Trois expériences édifiantes qu’Elder Haleck a voulu partager aux membres de Papeari

La foi

La première concernait ses petits-enfants qui avaient une journée entière à passer avec lui. Il leur dit qu’ils allaient débrousser un petit carré de terre non loin de la maison. Les enfants ont dit à leur grand-père « sérieusement ? » et Elder Haleck de répondre « Oui, sérieusement. Péniblement les enfants ont tiré les herbes une à une jusqu’à ce que le carré de terre soit complètement nettoyé. Après avoir ressenti une agréable sensation d’avoir bien fait les choses, le grand-père proposait de planter des légumes. Les enfants étaient impatients de s’y mettre. « Maintenant, dit le grand-père, il faut les arroser. Une fois terminé, les enfants s’offrirent une petite virée à la piscine bien méritée. Après un dîner succulent, chacun s’en alla se reposer. Tôt le matin, le grand-père chercha son plus jeune petit-fils mais celui-ci n’était pas dans la maison, il le surprit près du petit potager. « Grand-père ça ne pousse pas » dit le petit. « Il faut du temps » répond-il. « Quand ? », « je ne sais pas » dit le grand-père. Chaque jour le petit scrutait le potager afin d’y voir surgir des pousses de carottes ou de tomates ou encore de salade. « Mais grand-père il n’y a rien », « mais si », « comment le sais-tu ? », « Je le sais, il faut avoir la foi ». La foi c’est de savoir qu’il y a des graines de légumes qui poussent dans la terre même si on ne les voit pas. Il faut juste arroser et attendre. Quelques semaines plus tard, les premières pousses apparaissaient.

Quelque chose dans la poche :

Elder Haleck raconte ce que son fils Jared a retenu de sa grand-mère. En effet, à chaque fois qu’il allait voir sa grand-mère, elle se levait et le prenait dans ses bras tendrement. Au même moment elle y déposait au fond de la poche de Jared quelque chose, souvent c’était quelques dollars. Elle n’y manquait jamais, pour elle c’était sa manière de lui exprimer son amour.

Chacun de nous avons une poche, puisse le Seigneur y déposer quelque chose à chaque fois et puissions-nous tout faire pour qu’il y mette quelque chose dans notre poche.

Comment voulez-vous qu’on se souvienne de vous ?

Aux funérailles de ma tendre mère, il y avait beaucoup de gens qui se sont déplacés, je ne les connaissais pas. Pendant que j’avançais vers le cercueil de ma mère, les gens mettaient des enveloppes dans ma poche. J’ai pu interpeller une sœur, je lui dis : « Mais je ne vous connais pas », sur quoi la sœur répond : « Je ne vous connais pas non plus Mais je connais votre mère, elle a été présente dans mes moments les plus difficiles, elle a été un secours pour moi et je ne manquais de rien, je m’en voudrais de la laisser partir sans la remercier encore une fois en étant présente à son départ pour l’éternité ».

Je me souviens un jour où je voyais des paniers en palmes de cocotiers « ‘o’ini » dans le jardin dans lesquels ma mère y mettait des féculents et des fruits. Elle en avait beaucoup et elle les distribuait aux familles nécessiteuses.

Toutes ses familles étaient présentes à ses obsèques.

Voilà comment ses personnes se souvenaient de ma mère.

Président Tupai a tenu à remercier toutes les personnes qui ont préparé la conférence et surtout il a rappelé la nécessité pour les jeunes de partir en mission ainsi que les couples missionnaires.

Les autres orateurs ont également apporté un enseignement fortifiant pour les membres basé sur le paiement de la dîme, la puissance des livrets « Devoir envers Dieu » pour les garçons et « Progrès personnel » pour les jeunes filles.